jeudi 9 juin 2011

ENCORE UN DERNIER POUR LA ROUTE CE SOIR APRES JE ME FAIS UNE TOILE ENTRE NOUS


J'AI RIEN à CHANGER LISEZ CELUI Là 
ET VOUS IREZ AUX AUTRES 
IL N'EST PAS UN AMI DE LUTTES POUR RIEN

Michel Peyret
9 juin 2011


PARTI   ET   AUTO-EMANCIPATION   OUVRIERE



« Dans ses lettres à ses amis, Engels s'insurgeait contre la transformation de la théorie marxienne en dogme sectaire, et il rappelait précisément le postulat fondamental de cette théorie : « constitution des ouvriers en parti politique indépendant » certes, mais non pas sur la base d'un dogme théorique. «Les masses, dit-il encore, ont besoin de temps et d'expériences pour se développer, et elles en ont seulement l'occasion lorsqu'elles ont un mouvement à elles, quelle qu'en soit la forme, pourvu que ce soit leur mouvement propre. »

LA REVOLUTION EST UN PHENOMENE NATUREL

Et Engels poursuivait :« Il n'y a pas de meilleur chemin vers la claire intelligence théorique que de s'instruire de ses propres erreurs... L'important, c'est de faire que la classe ouvrière agisse en tant que classe. Ceci obtenu, elle trouvera bientôt la bonne direction...Un million ou deux de voix ouvrières au prochain novembre pour un parti ouvrier de bonne foi vaut infiniment plus à présent que cent mille voix pour une plate-forme doctrinalement parfaite. »
C'est toujours la même idée qu'en 1851 : « Une révolution est un phénomène purement naturel...et si l'on se pose en représentant d'un parti, l'on est entraîné dans ce tourbillon de l'irrésistible nécessité naturelle. »
Ces citations de Engels sont rappelées par Maximilien Rubel.
Elles sont extraites d'un de ses textes (1961) qu'il intitule : « Remarques sur le concept de parti prolétarien chez Marx », et édité à l'époque par la Revue française de sociologie.
Maximilien Rubel était certainement l'un des meilleurs connaisseurs de la pensée et des oeuvres de Marx et Engels.








MARX DANS LA PLEIADE

« En acceptant, dit-il, la lourde responsabilité d'une édition des oeuvres de Marx dans la « Bibliothèque de la Pléiade », je savais les risques d'une entreprise conçue à contre-courant d'une tradition enracinée. Elle heurtait un contenu éditorial devenu pour ainsi dire une loi non écrite, en affrontant le mythe de la double fondation d'une scienza nova appelée « marxisme ». En outre, elle brisait le monopole que La Mecque marxiste possède dans le domaine des éditions prétendument scientifiques des « classiques du marxisme. »
Pour lui, la problématique de la sociologie du 20ème siècle n'a jamais été discutée sans que l'on eût à l'esprit la pensée de Marx.
« Il est donc étrange, dit-il, de voir qu'un problème à ses yeux essentiels, celui des partis politiques, est généralement négligé par les sociologues et exégètes, marxistes ou non. »
Cette étrangeté peut certainement s'expliquer par les idées de Marx à ce sujet, idées qu'il va reprendre pour la suite de son texte, et nous verrons alors quelles peuvent être les causes de ce silence, en quoi elles peuvent gêner, et qui...

LA PHILOSOPHIE, UN MONDE DE LA LIBERTE

Rubel rappelle que, dès sa thèse de doctorat, Marx pose la philosophie comme la réalisation d'un monde de la liberté, et il annonce que cette réalisation est en même temps « la perte de la philosophie. »
Aussi lorsque, plus tard, Marx renonce au journalisme et réexamine le système représentatif en tant que revendication pratique d'un « grand parti », ce parti sera obligé de se dépasser lui-même, « car sa victoire est en même temps sa perte. »
L'émancipation politique ne met pas fin à l'aliénation, les droits de l'homme n'excluant pas les privilèges de la propriété privée...C'est l'émancipation humaine qui permet à l'homme, en tant qu'espèce, d'organiser « ses forces propres » comme force sociale, en rejetant le pouvoir politique qui lui est extérieur...En faisant siens les principes de la démocratie, Marx va fortifier la cause de toutes les convictions philosophiques et éthiques acquises. La démocratie entre comme postulat dans la praxis politique d'une classe sociale qui « par son caractère universel » et ses « souffrances universelles » représente la dissolution de la société bourgeoise : la classe prolétarienne...

L'EMANCIPATION POLITIQUE N'EST PAS LA REVOLUTION SOCIALE

D'emblée Marx érige donc la révolution sociale en un impératif catégorique...En même temps se pose la question du rôle des « communistes », que Marx ne considère pas comme un parti ouvrier distinct des autres, mais comme une sorte d'élite intellectuelle ayant acquis la connaissance et la conscience de ce qu'il appelle « l'autonomie et et le mouvement réel de la classe ouvrière.
« La disparition du capitalisme, poursuit Maximilien Rubel, étant aussi inévitable que l'apparition du communisme, la révolution prolétarienne étant aussi nécessaire historiquement que ses agents, les classes ouvrières, que reste-t-il à faire, pour des hommes communistes conscients, à partir de cette théorie, de cette vision du « processus naturel » du développement historique ?
« Marx semble n'y voir aucune ambiguïté : ce rôle consiste à accélérer le processus de maturation de la conscience révolutionnaire des ouvriers et donc des partis ouvriers. »

LES PARTIS OUVRIERS NE SONT QUE LE MOYEN

« On comprend dès lors, poursuit Rubel, la distinction, constamment accentuée par Marx, du mouvement de classe et de la praxis politique, et du rapport de subordination qu'il établit en affirmant que le mouvement politique des partis ouvriers n'est que le moyen par lequel le prolétariat réalisera son émancipation, et par là-même la libération de toute la société. »
Comment expliquer dès lors que le Manifeste, rédigé au nom de la Ligue des Communistes, ait pour titre : Manifeste du Parti communiste ?
« La réponse, dit Rubel, est toute simple, si l'on garde à l'esprit la fonction que Marx attribue à la pensée théorique, à « l'arme de la critique », et si l'on sait qu'à ses yeux « la théorie se change en force matérielle lorsqu'elle saisit les masses. »
« Cette théorie radicale est l'oeuvre d'une élite qui, sans être à proprement parler un parti ouvrier, exprime la tendance profonde de la marche vers le communisme.
« L'impératif catégorique dont il parle ne vise plus dès lors la révolution en tant que telle, mais son rythme, c'est-à-dire la réalisation accélérée des tâches politiques associées à la spontanéité du mouvement réel, enfanté par un mode de production créateur de ses propres « fossoyeurs ».

LES TACHES POLITIQUES DES PARTIS OUVRIERS








Pour qui connaît la « loi économique du mouvement de la société bourgeoise », les tâches politiques des partis ouvriers sont nettement circonscrites.
« Le concept de parti prolétarien s'éclaire aussi bien à la lumière de la théorie que du mouvement réel. Aucun parti ne saurait donc accomplir en son nom propre ce qui est la tâche « historique » de la classe. Ici intervient la distinction entre la classe comme telle et la « classe pour elle-même »...De là finalement la formule fréquemment répétée de la « constitution du prolétariat en classe ».
Marx a toujours eu une attitude critique à l'égard de sa propre activité politique et de celle des partis ouvriers qu'il a vu naître. On comprend sa préférence sans cesse affirmée pour les mouvements spontanés de la classe ouvrière plutôt que pour les tactiques et les programmes des partis ouvriers.
D'où l'axiome transcrit dans les statuts de la Première Internationale : « L'émancipation de la classe ouvrière ne peut être que l'oeuvre de la classe ouvrière elle-même ».
D'où aussi l'importance des trade-unions : leur lutte s'accompagne des luttes politiques des ouvriers « qui constituent un grand parti politique sous le nom de Chartistes. »

LE MOUVEMENT DE L'AUTO-CONSTITUTION









« Il y a donc, selon Rubel, dans le devenir de la classe « pour elle-même », ce double mouvement de l'auto-constitution dans lequel l'action spontanée des ouvriers est tenu pour le facteur décisif : « De tous les instruments de production, le plus grand pouvoir productif, c'est la classe révolutionnaire elle-même. »
« Et voici qui souligne le caractère du mouvement ouvrier : « l'organisation des éléments révolutionnaires comme classe suppose l'existence de toutes les forces productives qui pouvaient s'engendrer dans le sein de la société ancienne. » (Misère de la philosophie)
Et Rubel cite Marx à nouveau : « Plus que son pain, le prolétariat a besoin de son courage, de sa confiance en soi, de sa fierté et de son esprit d'indépendance. »
En même temps, poursuit Rubel, Engels et Marx tirèrent la conséquence logique de leur conception de la démocratie : la conquête du pouvoir politique par le prolétariat, grâce au suffrage universel, objectif qui n'avait rien de révolutionnaire, puisqu'il ne faisait qu'inaugurer le processus de la révolution entrevue. « Dans tous les pays civilisés, écrit Engels, la démocratie a pour résultat nécessaire la domination politique du prolétariat, et celle-ci est la première condition de toutes les mesures communistes. »

LA REVOLUTION POLITIQUE ET LA REVOLUTION SOCIALE

La conquête de la démocratie sera passagère, « un moment au service de la révolution bourgeoise comme en 1794, tant que les conditions matérielles ne rendront pas nécessaire l'abolition de la domination bourgeoise... Si donc les ouvriers et leur parti appuient en lutte contre un passé inacceptable, c'est qu'ils savent que cette bourgeoisie doit leur faire des concessions politiques plus larges que la monarchie absolue, et que leur propre lutte contre la bourgeoisie ne pourra commencer que le jour du triomphe de la bourgeoisie. »
« Le lendemain de ce jour, dit Rubel, commence la lutte pour la révolution sociale. Dès avant le Manifeste, Marx a distingué la révolution politique (renversement du pouvoir bourgeois) de la révolution sociale (transformation progressive de la société capitaliste). La première est considérée comme une condition de la seconde.

LE ROLE DU PARTI



                                               HISTOIRE DE VOUS DEGOUTER D2FINITIVEMENT DE "meu meu"




Le rôle du parti ?
Il trouve d'avance sa limite dans cette conception d'une révolution en deux temps. Il n'en est pas moins évident que la séparation des tâches fait du parti un parti jacobin. Il y a dans l'histoire des analogies frappantes : le jacobin de 1793 est devenu le communiste de nos jours. »
Au moment de la constitution des partis ouvriers en Allemagne et en France, Marx et Engels eurent l'occasion d'opposer leurs vues à celles d'intellectuels qui sous-estimaient les capacités révolutionnaires du prolétariat, et s'efforçaient de transformer le socialisme en une doctrine morale, pour gagner des partisans dans les « classes instruites et possédantes. »
C'est ainsi qu'en 1879, dit Rubel, dans une lettre circulaire, ils critiquèrent les intellectuels en rappelant le Manifeste communiste : « ces individus, pour être utiles au mouvement prolétarien, doivent vraiment lui apporter des éléments constitutifs d'une valeur réelle », pratique ou théorique. »

L'AUTO-EMANCIPATION OUVRIERE

Rappelant leur activité de presque quarante ans au service de la lutte de classes, levier de la révolution moderne, ils opposèrent la la devise de l'auto-émancipation ouvrière à l'attitude de ceux qui, venus des rangs de la bourgeoisie, prétendaient que la « classe ouvrière par elle-même est incapable de s'affranchir » et qu'elle doit donc passer sous la direction de bourgeois instruits et aisés qui seuls ont l'occasion et le temps de se familiariser avec les intérêts des ouvriers.
« Un an plus tard, rappelle Rubel, en formulant le programme du parti ouvrier français, Marx énonça le dernier mot de toute sa pensée politique : « L'appropriation collective des moyens de production ne peut sortir que de l'action révolutionnaire de la classe productive - ou prolétariat – organisé en parti politique distinct » ; qu'une pareille organisation doit être poursuivie par tous les moyens dont dispose le prolétariat, y compris le suffrage universel, transformé ainsi, d'un instrument de duperie qu'il a été jusqu'ici, en un instrument d'émancipation. »

L'IDEE DE SPONTANEITE EST ESSENTIELLE

Si les partis ouvriers réels, poursuit Rubel, ne sont pas forcément les agents de la lutte politique du prolétariat, il existe en revanche une forme de représentation non institutionnalisée qui représente le mouvement prolétarien, au sens « historique » du terme.
Les ligues ouvrières, les partis ouvriers, etc..., naissent le plus souvent en dehors du prolétariat et ne peuvent donc être considérés comme l'expression de l'autonomie de classe et du mouvement réel. L'idée de spontanéité est donc essentielle pour comprendre la distinction faite par Marx entre des partis ouvriers dont la structure ne peut être différente de celle de tous les autres partis politiques en régime libéral, et le parti prolétarien qui transcende en quelque sorte les conditions de la société établie et ne peut, pour cette raison, s'identifier à une organisation réelle soumise aux servitudes de l'aliénation politique.

LE PARTI MARX

Pour Rubel, ce parti, excitateur de la spontanéité prolétarienne, ne saurait être fondamentalement l'organe de la collaboration des classes.
« C'est ce qui explique pourquoi Marx a pu, dans sa correspondance et dans certaines proclamations publiques, parler de « notre parti », alors qu'aucune organisation officielle ne liait les amis groupés dans le « parti Marx ». Il avait un credo, le communisme, et Marx était appelé à lui donner des assises théoriques. »
Au terme de son texte, Maximilien Rubel résume les conceptions marxiennes du prolétariat, du parti prolétarien, de la lutte prolétarienne sous trois formes :
  1. Lutte (économique et politique) pour les réformes sociales au sein de l'ordre établi (suffrage universel, lois sociales, etc...)
  2. Conquête (légale ou violente) du pouvoir politique et application des mesures de transition en vue du bouleversement des rapports de production bourgeois.
  3. Dictature du prolétariat pour briser la résistance de la classe expropriée.
Avec l'abolition du salariat, l'instauration de la Commune (des producteurs) et donc la disparition de tout pouvoir politique, naît « l'association où le libre épanouissement de l'individu est la condition du libre épanouissement de tous. » (Manifeste communiste)

UNE DOUBLE CONCEPTION DU PARTI PROLETARIEN

Conformément à cette théorie politique, Maximilien Rubel considère que l'on peut dégager chez Marx une double conception du parti prolétarien.
« Dans les sources, dit-il, les deux sens ne sont jamais explicitement dissimulés ; le théoricien et l'homme de parti se confondent souvent.
« Il nous semble cependant justifié de distinguer, dans la conception marxienne du parti prolétarien, entre le concept sociologique de parti ouvrier d'une part, et le concept éthique du parti communiste de l'autre.
« Le premier s'applique à une organisation qui, faisant partie de la société bourgeoise, ne saurait échapper aux conditions générales que lui impose cette société : le parti ouvrier reste dans sa structure (et en contradiction avec son programme) un parti d'emprise « bourgeoise », et dont les leaders ont tôt fait de prendre à leur compte les règles du jeu politique. La fonction (bourgeoise) crée l'organisme (bourgeois).
« Quant au concept éthique du parti prolétarien, nous le trouvons dans la définition que Marx donne des communistes, définition qui tient du postulat et de la profession de foi, plutôt que de la constatation empirique : « D'une part, ils mettent en avant et font valoir, dans les diverses luttes nationales de prolétaires, les intérêts communs du prolétariat tout entier, indépendants de la nationalité. D'autre part, aux divers stades du développement de la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, ils représentent à tout moment l'intérêt du mouvement total. »

LE ROLE DES COMMUNISTES ?!?!...

Pour Rubel, les communistes selon Karl Marx sont une sorte d'élite intellectuelle : « Sur le plan de la théorie, ils ont sur le reste de la masse prolétarienne l'avantage de comprendre les conditions, la marche et les résultats généraux du mouvement prolétarien. » (Manifeste communiste)
« Leur rôle n'est donc pas politique, au sens traditionnel du terme. Ils ne forment pas une organisation particulière obéissant à des règles et des statuts formellement établis.
« Créateurs de la théorie du mouvement, mais non inventeurs de systèmes, leur autorité est purement morale et se fonde sur des oeuvres théoriques qui marquent profondément le visage culturel d'une époque.
« Ils sont au sein du mouvement, mais non pas forcément soumis aux directives de partis existants ; ils peuvent oeuvrer à l'écart de tout mouvement officiel.
« C'est ce rôle que Marx se croyait en droit de réclamer lorsque, recevant une délégation d'hommes de son parti, il leur dit, en parlant en son nom et en celui de Engels : « Notre mandat de représentants du parti prolétarien, nous ne le tenons que de nous-mêmes, mais il est contresigné dans la haine exclusive et générale que nous ont vouée toutes les fractions du vieux monde et de tous les partis. »

Notes :
  1. le texte de Maximilien Rubel est publié par le blog « La Bataille socialiste ». Il y est accompagné de 32 notes ou commentaires, de références à des textes de Marx et Engels.
  2. Maximilien Rubel est né en 1905 dans l'ancienne Autriche-Hongrie. Il a vécu à Paris de 1941 à sa mort, en 1996. Communiste conseilliste, entré au CNRS en 1947, outre qu'il s'est livré à des recherches érudites sur l'histoire du mouvement ouvrier, Rubel s'est consacré pendant plus de trente ans à l'édition des oeuvres de Marx dans La Pléiade (4 volumes). On lui doit une distinction radicale entre « marxien » qui se rapporte exclusivement aux oeuvres de Marx, et « marxiste » qui renvoie aux épigones de toutes sortes. Rubel rappelle souvent cette citation de Marx : « Tout ce que je sais, c'est que je ne suis pas marxiste », alors que son oeuvre commençait à lui valoir des disciples, et à nourrir les visées de révolutionnaires « professionnels », ou en voie de le devenir. Nul autre mieux que Maximilien Rubel n'a saisi la portée de ce cri du coeur.
  3. Concernant la « dictature du prolétariat », Rubel ne mentionne pas l'emploi marginal par Marx de ce concept. Cependant, dans un autre texte (Le concept de démocratie chez Marx), il écrit :
    « Nous venons de montrer que Marx à fait une large place, dans sa théorie politique, aux principes de la démocratie en tant que conquête de la bourgeoisie et du prolétariat dans leur lutte commune contre l'Etat féodal. Il y voyait, sans plus, la première étape d'une lutte à poursuivre, désormais, au sein d'une société capitaliste libérée des vestiges du passé féodal, jusqu'à la « conquête de la démocratie » par la classe la plus nombreuse et la plus misérable.
    « Légale ou violente (nous savons que Marx n'excluait pas la possibilité d'une passation de pouvoir à l'aide du suffrage universel), cette conquête ne pouvait pas ne pas conserver un caractère dictatorial à toutes les actions de classe.
    « Mais cette fois, et, selon Marx, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, la dictature était en même temps la démocratie au vrai sens du terme : la destruction de l'Etat et le règne du peuple.
« Plus exactement : le règne de l'immense majorité sur des minorités autrefois possédantes. Là, s'inaugure la phase de l'émancipation totale, autrement dit de l'utopie réalisée : la société sans classes.
« Marx le disait dès 1847, en polémiquant contre Proudhon : « La classe laborieuse substituera, dans le cours de son développement, à l'ancienne société civile, une association qui exclura les classes et leur antagonisme, et il n'y aura plus de pouvoir politique proprement dit, puisque le pouvoir politique est précisément le résumé officiel de l'antagonisme dans la société civile. »

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POURQUOI L' UMP A LE MÊME LOGE QUE L'ETAT ????


pk???

réponse là

dans vos archives

cette fois  et comparez !!

easy no ??


 

suite 

politis

Eloge de la fuite




JE SUIS ABSOOOLUUUUUMEEEENT  
GEEENIAAAALLLLL
CQFD

MON MAITRE HENRI

extraits

3€ le folio !!

vous6en privez plus et offrez-le



Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer 

pour poursuivre sa route, il y a 

deux allures que peut encore prendre un voilier : la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l’arrière avec un minimum de toile. La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussi de découvrir des rivages inconnus qui surgiront à l’horizon des calmes retrouvés. Rivages inconnus qu’ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de transport maritime.
Vous connaissez sans doute un voilier nommé « Désir ».
Nous ne vivons que pour maintenir notre structure biologique, nous sommes programmés depuis l’œuf fécondé pour cette seule fin, et toute structure vivante n’a pas d’autre raison d’être que d’être.



                                               Amour

Amour. Avec ce mot, on explique tout, on pardonne tout, on valide tout parce que l’on ne cherche jamais à savoir ce qu’il contient. C’est le mot de passe qui permet d’ouvrir les cœurs, les sexes, les sacristies et les communautés humaines. Il couvre d’un voile prétendument désintéressé, voire transcendant, la recherche de la dominance et le prétendu instinct de propriété. C’est un mot qui ment à longueur de journée et ce mensonge est accepté, la larme à l’œil, sans discussion, par tous les hommes. Il fournit une tunique honorable à l’assassin, à la mère de famille, au prêtre, aux militaires, aux bourreaux, aux inquisiteurs, aux hommes politiques.
La fonction du système nerveux consiste essentiellement dans la possibilité qu’il donne à un organisme d’agir, de réaliser son autonomie motrice par rapport à l’environnement, de telle façon que la structure de cet organisme soit conservée.
La motivation fondamentale des êtres vivants semble être le maintien de leur structure organique. Mais elle dépendra soit de pulsions, en réponse à des besoins fondamentaux, soit de besoins acquis par apprentissage.
Avec le cortex, on accède à l’anticipation, à partir de l’expérience mémorisée des actes gratifiants ou nociceptifs, et à l’élaboration d’une stratégie capable de les satisfaire ou de les éviter respectivement. Il semble donc exister trois niveaux d’organisation de l’action.
Le premier, le plus primitif, à la suite d’une stimulation interne et/ou externe, organise l’action de façon automatique, incapable d’adaptation.
Le second organise l’action en prenant en compte l’expérience antérieure, grâce à la mémoire que l’on conserve de la qualité, agréable ou désagréable, utile ou nuisible, de la sensation qui en est résultée. L’entrée en jeu de l’expérience mémorisée camoufle le plus souvent la pulsion primitive et enrichit la motivation de tout l’acquis dû à l’apprentissage.
Le troisième niveau est celui du désir. Il est lié à la construction imaginaire anticipatrice du résultat de l’action et de la stratégie à mettre en œuvre pour assurer l’action gratifiante ou celle qui évitera le stimulus nociceptif.
Le premier niveau fait appel à un processus uniquement présent, le second ajoute à l’action présente l’expérience du passé, le troisième répond au présent, grâce à l’expérience passée par anticipation du résultat futur.
Le système nerveux commande généralement une action. Si celle-ci répond à un stimulus nociceptif douloureux, elle se résoudra dans la fuite, l’évitement. Si la fuite est impossible elle provoquera l’agressivité défensive, la lutte.
Si cette action est efficace, permettant la conservation ou la restauration du bien-être, de l’équilibre biologique, si en d’autres termes elle est gratifiante, la stratégie mise en œuvre sera mémorisée, de façon à être reproduite. Il y a apprentissage.
Si elle est inefficace, ce que seul l’apprentissage pourra montrer, un processus d’inhibition motrice sera mis en jeu.
A côté des agressions directes, physiques ou chimiques, l’agression psychosociale au contraire passe obligatoirement par la mémoire et l’apprentissage de ce qui peut être nociceptif pour l’individu. Si elle ne trouve pas de solution dans l’action motrice adaptée, elle débouche sur un comportement d’agressivité défensive ou, chez l’homme, sur le suicide. Mais si l’apprentissage de la punition met en jeu le système inhibiteur de l’action, il ne reste plus que la soumission avec ses conséquences psychosomatiques, la dépression ou la fuite dans l’imaginaire des drogues et des maladies mentales ou de la créativité.
L’amour déculpabilise, car pour que tous les groupes sociaux survivent, c’est-à-dire maintiennent leurs structures hiérarchiques, les règles de la dominance, il faut que les motivations profondes de tous les actes humains soient ignorés.
Le mot d’amour se trouve là pour motiver la soumission, pour transfigurer le principe du plaisir, l’assouvissement de la dominance.
Aimer l’autre, cela devrait vouloir dire que l’on admet qu’il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos propres désirs, à notre propre gratification, accepter qu’il vive conformément au nôtre. Mais l’apprentissage culturel au cours des millénaires a tellement lié le sentiment amoureux à celui de possession, d’appropriation, de dépendance par rapport à l’image que nous nous faisons de l’autre, que celui qui se comporterait ainsi par rapport à l’autre serait en effet qualifié d’indifférent.
Ce que l’on appelle « amour » naît du réenforcement de l’action gratifiante autorisée par un autre être situé dans notre espace opérationnel et le mal d’amour résulte du fait que cet être peut refuser d’être notre objet gratifiant ou devenir celui d’un autre, se soustrayant ainsi plus ou moins complètement notre action. Ce refus ou ce partage blesse l’image idéale que l’on se fait de soi, blesse notre narcissisme et initie soit la dépression, soit l’agressivité, soit le dénigrement de l’être aimé.
On naît, on vit et l’on meurt seul au monde, enfermé dans sa structure biologique qui n’a qu’une seule raison d’être : celle de se conserver. Mais, chose étrange, la mémoire et l’apprentissage font pénétrer les autres dans cette structure, et, au niveau de l’organisation du moi, elle n’était plus qu’eux.
La source profonde de l’angoisse existentielle, occultée par la vie quotidienne et les relations interindividuelles dans une société de production, est cette solitude de notre structure biologique enfermant en elle-même l’ensemble, anonyme le plus souvent, des expériences que nous n’avons pas retenues des autres. Angoisse de ne pas comprendre ce que nous sommes et ce qu’ils sont, prisonniers enchaînés au même monde de l’incohérence et de la mort.
Une idée de l’homme
Pour nous, la cause primordiale de l’angoisse c’est l’impossibilité de réaliser l’action gratifiante, en précisant qu’échapper à la souffrance par la fuite ou par la lutte est une façon aussi de se gratifier, donc d’échapper à l’angoisse.
Quelles sont les raisons qui nous empêchent d’agir ?
La plus fréquente, c’est le conflit qui s’établit dans nos voies nerveuses entre les pulsions et l’apprentissage de la punition qui peut résulter de leur satisfaction. Punition qui peut venir de l’environnement physique, mais plus souvent encore, pour l’homme, de l’environnement humain, de la socio-culture.
Une autre source d’angoisse est celle qui résulte d’un déficit informationnel, de l’ignorance où nous sommes des conséquences pour nous d’une action ou de ce que nous réserve le lendemain.
Enfin, chez l’homme, l’imaginaire peut, à partir de notre expérience mémorisée, construire des scénarios tragiques qui ne se produiront peut-être jamais mais dont nous redoutons la venue possible.
L’angoisse de la mort peut faire appel à tous ces mécanismes à la fois. L’ignorance de ce qui peut exister après la mort, l’ignorance du moment où celle-ci surviendra, ou au contraire la reconnaissance de sa venue prochaine et inévitable, sans possibilité de fuite ou de lutte, la croyance à la nécessité d’une soumission aux règles morales ou culturelles pour pouvoir profiter agréablement de l’autre vie, le rôle de l’imagination bien alimentée par la civilisation judéo-chrétienne qui tente de tracer le tableau de celle-ci, ou celui du passage, peut-être douloureux, de la vie terrestre au ciel, au néant, au purgatoire ou à l’enfer, tout cela fait partie, même pour l’athée le plus convaincu, dans l’obscurité de son inconscient, dans le dédale de ses refoulements, de son acquis culturel.
Même en écarquillant les yeux, l’Homme ne voit rien. Il tâtonne en trébuchant sur la route obscure de la vie, dont il ne sait ni d’où elle vient, ni où elle va. Il est aussi angoissé qu’un enfant enfermé dans le noir. C’est la raison du succès à travers les âges des religions, des mythes, des horoscopes, des rebouteux, des prophètes, des voyants extralucides, de la magie et de la science aujourd’hui. Grâce à ce bric-à-brac ésotérique, l’Homme peut agir.
L’enfance
Il est bien sûr que l’enfant est l’entière expression de son milieu le plus souvent, même lorsqu’il se révolte contre lui puisque alors il n’en représente que la face inverse, contestataire ; Il se comporte dans tous les cas par rapport aux critères des automatismes qui lui ont été imposés. Comment d’ailleurs un groupe social quel qu’il soit, s’il veut survivre, peut-il se comporter, si ce n’est en maintenant sa structure ou en tentant de s’approprier celle qui lui semble plus favorisée ? Comment un tel groupe social peut-il « élever » ses enfants, si ce n’est dans le conformisme ou le conformisme-anti ?
La notion de relativité des jugements conduit à l’angoisse. Il est plus simple d’avoir à sa disposition un règlement de manœuvre, un mode d’emploi, pour agir. Nos sociétés qui prônent si souvent, en paroles du moins, la responsabilité, s’efforcent de n’en laisser aucune à l’individu, de peur qu’il n’agisse de façon non conforme à la structure hiérarchique de dominance.
Et l’enfant, pour fuir cette angoisse, pour se sécuriser, cherche lui-même l’autorité des règles imposées par les parents. A l’âge adulte, il fera de même avec celle imposée par la socio-culture dans laquelle il s’inscrit. Il se raccrochera aux jugements de valeur d’un groupe social, comme un naufragé s’accroche désespérément à sa bouée de sauvetage.
Une éducation relativiste ne chercherait pas à éluder la socio-culture, mais la remettrait à sa juste place : celle d’un moyen imparfait, temporaire de vivre en société. Elle laisserait à l’imagination la possibilité d’en trouver d’autres et dans la combinatoire conceptuelle qui pourrait en résulter, l’évolution des structures sociales pourrait peut-être alors s’accélérer, comme par la combinatoire génétique l’évolution d’une espèce est rendue possible. Mais cette évolution sociale est justement la terreur du conservatisme, car elle est le ferment capable de remettre en cause les avantages acquis ;
Mieux vaut alors fournir à l’enfant une « bonne » éducation, capable avant tout de lui permettre de trouver un « débouché » professionnel honorable. On lui apprend à « servir », autrement dit, on lui apprend la servitude à l’égard des structures hiérarchiques de dominance. On lui fait croire qu’il agit pour le bien commun, alors que la communauté est hiérarchiquement institutionnalisée, qu’elle le récompense de tout effort accompli dans le sens de cette servitude à l’institution. Cette servitude devient alors gratification. L’individu reste persuadé de son dévouement, de son altruisme, cependant qu’il n’a jamais agi que pour sa propre satisfaction, mais satisfaction déformée par l’apprentissage de la socio-culture.
Comment se regarder soi-même avec une certaine tendresse, si les autres ne vous apprécient qu’à travers le prisme déformant de votre ascension sociale, lorsque cette ascension n’a pas dépassé les premières marches ? Comment peut-on parler d’égalité quand le pouvoir, qui crée les inégalités de toutes les espèces, s’acquiert par l’efficacité dans la production, la gestion et la vente des marchandises ?
Ainsi, lorsque les parents sont persuadés que le bonheur s’obtient par la soumission aux règles imposées par la structure socio-économique, il est compréhensible qu’ils imposent à leurs enfants l’acquisition coercitive des automatismes de pensée, de jugement et d’action conformes à cette structure.


Les autres

Le système nerveux vierge de l’enfant, abandonné en dehors de tout contact humain, ne deviendra jamais un système nerveux humain. Il ne lui suffit pas d’en posséder la structure initiale, il faut encore que celle-ci soit façonnée par le contact avec les autres, et que ceux-ci, grâce à la mémoire que nous en gardons, pénètrent en nous et que leur humanité forme la nôtre.
Les autres, ce sont aussi ceux qui occupent le même espace, qui désirent les mêmes objets ou les mêmes êtres gratifiants, et dont le projet fondamental, survivre, va s’opposer au nôtre. Nous savons maintenant que ce fait se trouve à l’origine des hiérarchies de dominance.
Les autres, ce sont aussi tous ceux avec lesquels, quand on leur est réuni, on se sent plus fort, moins vulnérable.
Dès que l’information technique a servi de base à l’établissement des hiérarchies, et que la finalité de l’individu a commencé à se dissocier de celle du groupe, l’individualisme forcené qui s’épanouit à l’époque contemporaine fit son apparition.
Les sociétés de pénurie possèdent vraisemblablement une conscience du groupe plus développée que les sociétés d’abondance. La conscience de groupe reparaît quand le groupe se trouve conduit à défendre son territoire contre l’envahissement par un groupe antagoniste. C’est alors l’union sacrée.
Ce qui est défendu dans « l’union sacrée », dans la guerre dite juste (elles le sont toujours), c’est avant tout une structure sociale hiérarchique de dominance.
Au moyen d’une tromperie grossière, on arrive parfois, en période de crise, à faire croire à l’individu qu’il défend l’intérêt du groupe et se sacrifie pour un ensemble, alors que cet ensemble étant déjà organisé sous forme d’une hiérarchie de dominance, c’est en fait à la défense d’un système hiérarchique qu’il défend sa vie.

La mort

Ce que la mort fera disparaître avec la matrice biologique qui ne peut en rien assurer à elle seule la création d’une personnalité, ce sont « les autres ». Mais alors, peut-on dire que « nous sommes nous », simplement parce que les autres se sont présentés dans un certain ordre, temporel, variable avec chacun suivant certaines caractéristiques, variables essentiellement avec le milieu, avec la niche que le hasard de la naissance nous a imposé ?
Peut-on dire que nous existons en tant qu’individu alors que rien de ce qui constitue cet individu ne lui appartient ? Alors qu’il ne constitue qu’une confluence, qu’un lieu de rencontre particulier « des autres » ? Notre mort n’est elle pas en définitive la mort des autres ?
Cette idée s’exprime parfaitement par la douleur que nous ressentons à la perte d’un être cher. Cet être cher, nous l’avons introduit au cours des années dans notre système nerveux, il fait partie de notre niche. Les relations innombrables établies entre lui et nous que nous avons intériorisées, font de lui une partie intégrante de nous-mêmes. La douleur de sa perte est ressentie comme une amputation de notre moi, c’est-à-dire comme la suppression brutale et définitive de l’activité nerveuse que nous tenions de lui. Ce n’est pas lui que nous pleurons, c’est nous-mêmes. Nous pleurons cette partie de lui qui était en nous et qui était nécessaire au fonctionnement harmonieux de notre système nerveux.
La vraie famille de l’homme, ce sont ses idées, et la matière  et l’énergie qui leur servent de support et les transportent, ce sont les système nerveux de tous les hommes qui à travers les âges se trouveront « informés » par elles. Alors, notre chair peut bien mourir, l’information demeure, véhiculée par la chair de ceux qui l’ont accueillie et la transmettent en l’enrichissant, de génération en génération.
La mort est pour l’individu la seule expérience qu’il n’a jamais faite et pour laquelle le déficit informationnel est total. Totale et définitive aussi l’angoisse qui en résulte puisque l’angoisse survient lorsque l’on ne peut agir, c’est-à-dire, ni fuir, ni lutter.
Alors, l’Homme a imaginé des « trucs » pour occulter cette angoisse.
D’abord, n’y pas penser, et pour cela agir, faire n’importe quoi, mais quelque chose. L’angoisse de la mort chez le combattant existe avant la bataille, mais pendant la lutte, elle disparaît, parce que justement, il lutte, il agit.
La croyance en un autre monde où nous allons revivre dès que nous aurons tourné la page où s’est inscrite notre existence dans celui-là, est un moyen qui fut beaucoup utilisé, d’avoir une belle mort, une mort édifiante.
La croyance (quelle que soit l’opinion que l’on a d’un « au-delà ») que sa mort va « servir » à quelque chose, qu’elle permettra l’établissement d’un monde plus juste, qu’elle s’inscrira dans la lente évolution de l’humanité, suppose que l’on sache vers quoi s’oriente l’humanité. Combien sont morts avec cette conviction au même moment dans des camps antagonistes, défendant des idéologies opposées, chacun persuadé qu’il défendait la vérité. Mourir pour quelque chose qui nous dépasse, quelque chose de plus grand que nous, c’est le plus souvent mourir pour un sous-ensemble agressif et dominateur de l’ensemble humain.
Le bonheur
On ne peut être heureux si l’on ne désire rien. Le bonheur est ignoré de celui qui désire sans assouvir son désir, sans connaître le plaisir qu’il y a à l’assouvissement, ni le bien-être ressenti lorsqu’il est assouvi.
La recherche du plaisir est canalisée par l’apprentissage socio-culturel, car la socio-culture décide pour vous de la forme que doit prendre, pour être tolérée, cette action qui vous gratifiera.
Il est ainsi possible de trouver le bonheur dans le conformisme, puisque celui-ci évite la punition sociale et crée les besoins acquis qu’il saura justement satisfaire. Des sociétés qui ont établi leurs échelles hiérarchiques de dominance, donc de bonheur, sur la production de marchandises, apprennent aux individus qui les composent à n’être motivés que par leur promotion sociale dans un système de production de marchandises. Cette promotion sociale décidera du nombre de marchandises auquel vous avez droit, et de l’idée complaisante que l’individu se fera de lui-même par rapport aux autres. Elle satisfera son narcissisme.
Les automatismes créés dès l’enfance dans son système nerveux n’ayant qu’un seul but, le faire entrer au plus vite dans un processus de production, se trouveront sans objet à l’âge de la retraite, c’est pourquoi celle-ci est rarement le début de l’apprentissage du bonheur, mais le plus souvent l’apprentissage du désespoir.

La recherche de la dominance dans un territoire donné a toujours été à la base des comportements humains.
La dominance permet de garder à sa disposition un être ou un objet qui est convoité par d’autres.
                                      Mon oncle d’Amérique.
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allez vite lire ce livre qui restera à votre chevet

diogene va au mieux
les vahineeées sont variment très sympa et pas du tout soubrette
plutôt
sur-brettes ... mdr
mci commnents pertinents
à demain
si les étoiles ne nous appellent pas
who knows ??